A l'hôpital de San.

C’est la deuxième fois que je pars consulter à l’hôpital de San. Hier soir en sortant du centre, dans l’obscurité la plus totale, il n’y a pas de réverbères dans la cour, j’ai malheureusement mis mon pied dans un trou sans le voir, mon pied s’est tordu, et je suis tombé. Par terre, j’ai vu que mon pied était sorti de la cheville et j’ai eu la possibilité, en étendant ma jambe, de le remettre dans l’articulation.

Les prêtres de la paroisse, qui n’étaient pas loin, m’ont entendu tomber et surtout crier de douleur. Ils ont tout de suite prévenu les médecins du centre de santé diocésain, qui étaient, par chance, en réunion à la cathédrale. Ils ont rapidement ausculté ma cheville, et n’ont pas constaté de fracture. Ils ont donc diagnostiqué une bonne luxation. Mais par prudence, ils m’ont emmené à l’hôpital faire une radio de la cheville.

A l’hôpital, je suis reçu par l’infirmier de garde, qui tout de suite fait chercher le radiologue pour faire le cliché de la cheville. Mais entre temps apparaît un jeune médecin, tout juste arrivé, qui me dit ainsi qu’aux deux médecins qui m’accompagnaient mais qu’ils ne connaissaient pas, que je ne suis pas une urgence. Il me demande donc de prendre une aspirine pour la douleur et de revenir le lendemain matin. Apprenant ensuite que l’infirmier a déjà appelé le radiologue, il nous rappelle ce qu'il souligne être le règlement de l’hôpital. Les médecins qui m’accompagnent sont atterrés.

Bref, le radiologue arrive et fait une radio de la cheville. Je découvre ainsi le nouveau service de radiologie, rien à voir avec la salle aperçue l’année dernière. Le matériel est neuf, la salle est carrelée, et climatisée. C’est beau, et cela contraste fort avec la salle d’urgence où j’étais il y a dix minutes : plafonds et murs sales, lit avec des tâches de sang, aucune ventilation,…

Les radios faites montrent qu’il n’y a pas de fracture du tibia, ni de la cheville, mais quelques mini-fissures du péroné. Rien de grave. Une immobilisation de quelques jours, un bon bandage, et des analgésiques.

C’est donc depuis ma chambre que je vous écris ce billet. Je profite de ce temps de repos forcé pour lire et préparer mes cours qui doivent débuter dans une quinzaine de jours.

Comments

[Sylvie]

Bon rétablissement

[helena]

Merci Père Alexandre de nous faire aprecier le confort de vivre dans un pays dévelopé ,malheureusement vous vous êtes trouvé au mauvés endroit au mauvé moment. IL y a aussi ce genre d'accidents en france mais nous sommes préveligiés dans les soins.Un prompt rétablissement et bon courage pour la rentrée .

Bien fraternellement.



Helena

[gina]

Bonjour Alexandre,

Je viens de lire de tes nouvelles....encore à l'Hôpital ! Ouf...ce n'est pas trop grave.

Reposes toi bon courage pour ta mission .

Bien à toi, Gina