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Si San m'était conté...
12 novembre 2012

Au grand séminaire de Bamako.

A Samaya, dans la banlieue de Bamako, Ils sont 68 séminaristes de 9 diocèses, du Mali (diocèse de Bamako, Kayes, Sikasso, Segou, San et Mopti) et de Guinée Conakry (diocèse de Conakry, Kankan, et N’Zérékoré). Plusieurs prêtres les accompagnent dans leur formation et leur discernement. Dimanche soir quand nous arrivons à l’heure des vêpres, ils sont là dans la chapelle. Leur prière chantée des psaumes est belle et porte spirituellement. C'est dans la paix intérieure que je fais mes premiers pas dans ce lieu de formation sacerdotale.

L’accueil est chaleureux. Des « bienvenus » fusent de partout. Les prêtres font tout pour vous mettre à l’aise. J’entre ainsi vraiment dans une famille, un corps, où chacun a sa place.

C’est ma première session au grand séminaire Saint-Augustin de Samaya. Elle sera uniquement consacrée à l’introduction des Pères de l’Eglise, donnée aux premières et deuxièmes années de théologie, ils sont 25. Je serais donc avec eux un peu plus d’un mois.

Au plan national, les préparatifs pour reconquérir les régions du nord Mali, aux mains des rebelles, avancent vite. Ces jours-ci, la CEDEAO (Communauté Economique Des Etats de l’Afrique de l’Ouest) a mis au point une feuille de route détaillée à présenter aux Nations Unies à la fin de ce mois : plus de 3300 soldats devraient épauler l'armée malienne dans cette mission. Les Maliens se préparent, même si certains veulent croire encore à un dialogue possible. Ils envisagent même le pire, comme toute attaque suicidaire, ou toute forme de terrorisme qui pourrait frapper aveuglément le pays pour décourager et déstabiliser. La vigilance est donc renforcée un peu partout.

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