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Si San m'était conté...
14 juillet 2011

"Sumaya", un mot, trois réalités.

 

sumaya 2Depuis la fin du mois de juin, et après trois mois de grosses chaleurs, nous assistons parfois à San comme dans tout le Mali à de fortes pluies, qui apportent avec elles la fraîcheur. « Sumaya b& yan », « La fraîcheur est là ». Et c’est vrai. Ces jours-ci encore, nous avons eu de grosses pluies, et la température est tombée en milieu de journée à 27° ! Du jamais vu ! Les rues sont submergées par de grandes mares, dans lesquelles les enfants aiment patauger.

La campagne reverdit. C’est extraordinaire ! Les paysans sortent préparer les labours, étaler le fumier naturel de leurs bêtes, tracer les sillons dans leurs champs à l’aide de bœufs ou d’ânes, et semer le sorgho, les arachides, le maïs et bientôt le mil. « Nous sommes entrés dans la période de l'hivernage », « sumaya tuma sera ». Absolument tout le monde est au travail du lever du soleil à son coucher. Et dans les cases, le jour, on ne rencontre plus que les vieux.

Depuis un certain temps, Simone, qui vient régulièrement faire le ménage à l’évêché, me disait : « I jan to a la ! Sumaya b&. », « Attention ! Il fait froid. » Mais, en bon Lorrain, je lui expliquai que je n’avais rien à craindre du froid. Et je continuai de vivre toutes portes ouvertes de jour comme de nuit. Mais ce qui devait arriver, est arrivé : je suis tombé malade et est attrapé un bon rhume. « Sumaya b& ne na. », « j’ai un gros rhume », ce qui a fait bien rire Simone.

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