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Si San m'était conté...
24 octobre 2010

Le dimanche à Bamako...

"Le dimanche à Bamako... c'est le jour des mariages" dit la chanson. C'est vrai pour les musulmans. Si un jour vous traversez la capitale Malienne, vous croiserez en effet une multitude de convois matrimoniaux : les mariés devant dans une belle limousine, et les invités derrière en voitures mais le plus souvent en mobilettes, vombrissantes et klaxonnantes. Et il n'est pas rare que des jeunes armés d'une mobilette s'invite au festin, mangeant ainsi gratuitement tout au long de cette journée du dimanche.

Mais, pour les chrétiens, le dimanche c'est d'abord le jour du Seigneur. Aujourd'hui, j'accompagne l'abbé Jean Bolomey, prêtre du diocèse de Valence, fidei donum à Bamako.

Bamako, c'est une ville qui ne cesse de s'aggrandir comme beaucoup de grandes villes africaines. Aujourd'hui, elle compte sans doute près de deux millions d'habitants, soit plus de 20% de la population, mais demain sûrement plus. C'est le mirage de la ville comme toujours qui joue.

Bamako, c'est aussi depuis une dizaine d'années deux paroisses. Rive gauche, la cathédrale du Sacré Coeur, construite depuis 73 ans. Rive droite, la paroisse Sainte Monique de Badalabougou. Nous sommes sur la rive droite. Ce dimanche, il y a environ dix messes célébrées sur cette rive. Mais la paroisse compte pas moins de 25 communautés chrétiennes réparties dans les différents quartiers de cette rive et des villes voisines (la rive gauche de même).

Nous partons donc en direction de l'église de Magnambougou, construite récemment. C'est une vaste église qui sert souvent pour les grands rassemblements paroissiaux, confirmations, premières communions. la paroisse compte plus de 2800 enfants catéchisés ! L'église est presque pleine, bien qu'elle ne rassemble que les chrétiens du quartier.

La messe dite, nous allons ensuite en dehors de la ville dans une petite bourgade, sirakoro. Cette fois-ci, pas d'église batiment. Nous nous retrouvons dans la cour d'un chrétien qui peut accueillir les fidèles du lieu. Nous sommes une petite centaine. nous avons ainsi le temps de saluer les uns et les autres avant de célébrer l'eucharistie. Ce jour comme partout dans l'Eglise, nous célébrons le dimanche des missions.

Retour à Sainte Monique. Nous prenons le repas au restaurant "Bolomey" (sic), chez Kadia. Il en a fait sa cantine habituelle, et la patronne lui a fait l'honneur de donner son nom au restaurant.

Ce soir, je quitte la capitale pour Falaje. Et je crois bien que je n'aurai plus de contact régulier avec chacun d'entre vous, car ce petit village n'a pas de réseau. il est tout de même probable que de temps en temps je fasse un tour à Bamako. Alors je vous enverrai des nouvelles.

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