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Si San m'était conté...
9 mai 2011

Marialo, pèlerinage diocésain.

 

8_mai_2011_2Ce week-end, les 7 et 8 mai, j’ai vécu mon premier pèlerinage diocésain à Marialo.

Marialo, c’est un terrain au bord du fleuve Banni, donné il y a une vingtaine d’années à la paroisse cathédrale de San. Les Pères y ont d’abord planté une forêt d’eucalyptus, puis, très rapidement, ils ont construit un sanctuaire en plein air à Marie, avec des installations, cuisine, dortoirs, douches, toilettes, pouvant accueillir un grand nombre de personnes. Un village s’est même installé à côté, qui porte le nom aussi de  Marialo.

Aujourd’hui, Marialo, distant de 17 km de San, est devenu le lieu de pèlerinage du diocèse de San pendant le mois de mai, mois de Marie, mais aussi mois de saison sèche où les travaux des champs sont peu nombreux.

Partis de San, le samedi après-midi, nous nous arrêtons à Paredara, à 4 ou 5 km de Marialo. Les premiers pèlerins, environ 300, y étaient attendus pour une marche priante et dansante. Une chorale de jeunes, accompagnée de tambours et de tam-tam, animait en effet notre route, et toute la foule dansait avec les choristes.

Arrivés à Marialo, un temps de réconciliation et de confessions était prévu jusqu’au dîner. Puis, après le repas servi dans de grands plats pour 6 personnes où chacun se servait avec la main, nous entrions dans la messe de nuit. Nous étions alors environ 600. Cette messe se prolongea par une adoration eucharistique, chaque paroisse se relayant toute la nuit jusqu’au petit matin. Les pèlerins ne cessaient pas d’arriver à pieds, en vélos, plus rarement en motos.

A 9 h, le dimanche, l’évêque présidait la messe. Nous étions maintenant une grande foule au pied de Marie, à écouter le Christ. La joie et la foi s’exprimaient sur tous les visages. Joie d’un peuple d’être réuni en famille, foi d’un peuple qui confiait par Marie leurs vies, leurs espoirs, leurs difficultés au Christ.

Le pèlerinage se terminait par un grand repas, la paroisse avait cuit du riz gras, et le diocèse avait fait tuer un bœuf pour l’occasion.8_mai_2011_4

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