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Si San m'était conté...
16 mai 2011

Tournée missionnaire au Koni et à Teriyabugu.

 

Teriyabougou__2Dimanche 15 mai, 6 h du matin, je pars à 80 km de San, dans le « far west » du diocèse et de la paroisse de San, les communautés chrétiennes du Koni et de Teriyabugu. Deux villages construits par le père Bernard Vespieren (voir mon blog du 5 janvier 2011), père blanc, originaire du Nord de la France, diplomé de l’école d’agriculture de Purpan en France, et qui est à l’origine d’un certain nombre de projets de développement dans le diocèse de San où il a servi jusqu’à sa mort. Le Koni était une école d’agriculture, aujourd’hui un village seulement. Et Teriyabugu (voir le site du village : http://www.teriyabugu.com/ ) est toujours un centre agricole dynamique, utilisant beaucoup d’énergies renouvelables dont le solaire, et en même temps un centre touristique agréable au bord du fleuve Banni.

Je rejoins le Koni pour la messe à 8 h. La communauté est rassemblée, et en ce dimanche des vocations, nous prions particulièrement pour les sœurs de Koutienso, présentes avec nous, qui ont répondu à l’appel de Dieu, comme nous prions pour les nombreux jeunes formant la chorale et auquel le Seigneur adresse à chacun un appel particulier.

La messe terminée, je remonte tout de suite dans mon véhicule avec le catéchiste du Koni, Joseph Dabou, et une sœur qui souhaitent m’accompagner pour la deuxième messe à Teriyabugu à 10 h. Nous avons 25 km de piste à parcourir. Et comme il a plus la veille, la piste est pleine d’eau, ralentissant notre marche.

Nous arrivons à 10 h 30. La communauté s’est rassemblée dans l’école publique du village. Ils sont plus d’une trentaine, des catholiques et des protestants. Ils ont pris l’habitude de se réunir ensemble et de prier ensemble depuis longtemps. Pour eux, c’est une obligation, ils sont peu nombreux. Ils le vivent aussi comme un témoignage à donner aux autres, musulmans et adeptes de la religion traditionnelle : « voyez comme ils s’aimaient ».

C’est la fête au village. Comme il est éloigné de tout, ils ne reçoivent que très rarement la visite d’un prêtre. Ils ont donc Fid_le_Diarrapréparé de beaux chants, sous la conduite de Fidèle Diarra. Et après la messe, un repas extraordinaire, avec beaucoup de poissons du fleuve Banni. Nous passons l’après-midi ensemble. Certains adultes aimeraient recevoir une catéchèse pour se préparer au baptême. Je suis bien dans une communauté missionnaire dont la fraternité attire. Je leur promets de revenir régulièrement, tous les mois.

 

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