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Si San m'était conté...
17 juin 2012

Rue du Bac.

Depuis le jeudi de l’Ascension, plusieurs jours par semaine, je vis mon ministère presbytéral « rue du Bac », à la chapelle Notre Dame de la Médaille Miraculeuse, lieu des apparitions de la Vierge Marie à Catherine Labouré en 1830.

Chaque jour, ce sanctuaire marial parisien, proche du « Bon Marché », attire de très nombreuses personnes : ils viennent prier, confier des intentions de prière, participer aux nombreuses messes célébrées tout au long de la journée, se confesser. C’est la raison pour laquelle ce sanctuaire, tenu par les Filles de la Charité, recherche activement des prêtres pour célébrer l’eucharistie, écouter, accompagner et confesser ces foules. Je participe donc maintenant depuis un mois à ce service pastoral, trois jours par semaine.

Une fois passé le porche du 140 rue du Bac, une galerie à ciel ouvert vous conduit à la chapelle ; quittant l’agitation de la ville, un sentiment de paix vous envahit. Arrivé dans la chapelle, la prière de tous ces pèlerins, certains à genoux, d’autres assis, d’autres encore déambulant, vous saisit. Le Seigneur est là et l’humanité entière autour de lui. Des flots ininterrompus de pèlerins, en groupes organisés ou seuls, originaires de Paris et de sa région comme de tous les continents, fréquentent la chapelle.

Quand j’entre dans le confessionnal, je sais que je n’aurai aucun moment de répit. Du début à la fin de la permanence, sans cesse, j’accueille, j’écoute, je réconforte, j’encourage, je « soigne », bref je suis témoin et canal de la Miséricorde divine. « Venez vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi je vous procurerai le repos. » (Mt 11, 28) Sur le chemin du retour, je porte dans la prière toutes ces personnes. Certains fréquentent régulièrement ce sacrement de la réconciliation et avancent sur les chemins de la sainteté, d’autres retournent à l’église après plusieurs années d’absence, d’autres encore se déchargent de poids lourds et graves. Tous sont travaillés intérieurement par le Seigneur, et le pardon reçu comble leurs cœurs au-delà de toute espérance. Quelle joie de voir le Pardon de Dieu relever toutes ces personnes, leur redonner souffle et vigueur !

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